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Adolescence

Derni�re Modification: 16-07-2013
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  • Développement de la personnalité
  • = =
  • processus dynamique
  • processus personnel et familial

Cette personnalité doit permettre de "vivre",

  • Travailler
  • Jouer, jouir de la vie
  • se contrôler, se comprendre
  • aimer et être aimer            d'une façon
  •               créative
  •                 acceptable socialement
  •                    gratifiante

Personnalité • caractère

Le développement de la personnalité est un processus compliqué qui reprend l'individu dans son entièreté organique et psychologique ainsi que son environnement. Chaque individu progresse à sa façon, mais les grandes étapes se retrouvent chez tout le monde.

  • •••
  • Chaque étape a ses problèmes
  • l'enfant DOIT y trouver ses solutions
  • ceci avant la fin de l'étape

Idéalement, les solutions, progrès, développements doivent être réalisés à chaque étape. Un individu peut cependant toujours "corriger" ses erreurs et les erreurs de son environnement au cours des étapes suivantes.

Certaines erreurs sont irréparables

Milieu culturel et espace temps

 

Il est évident que ceci ne se passera pas de la même façon au 18ième siècle au Mali ou au 21ième siècle au Japon. Les espaces temps et culturels sont importants.

Cinq étapes, stades

  • Nourrisson - 0 à 18 mois
  • Petite enfance - 18 mois à 5 ans
  • Grande enfance - 5 à 12 ans
  • Adolescence - 12 à 21 ans
  • Post adolescence - 21 à ?
Adolescence - Adolescent - Adolescente
  • La révolution, du corps, du sexe, de l'indépendance.
  • Conflit parental      choc des générations
  • Reconnaissance par le groupe    •••     soucis de l'image de soi
  • Extrèmes  *  instabilité   *  frustrations

La puberté, cette transformation énorme du corp, signe souvent le début de l'adolescence. L'enfant va devenir sexuellement mûr, adulte, capable de se reproduire et théoriquement indépendant de ses parents.Dans nos sociétés modernes, les adolescents jeunes adultes vont quitter la maison parentale de plus en plus tard.

L’adolescence est un passage obligatoire pour accéder au statut d’adulte.

Il y aura des sentiments de dévalorisation, des doutes terribles, des idées de mort, des moments dépressifs, des cassures, des grandes fragilités, des pertes d'identité mais aussi des révolutions, des créations, des moments intenses, des découvertes, des amours...

Il faut tout faire pour que cette adolescence soit créatrice, positive, envoutante; pour quelle emporte l'enfant vers l'âge adulte dans un tourbillon de positivité extravagante tout en semant le doute nécessaire à l'âge adulte.
La puberté  se prépare bien avant la puberté.
La structure familiale doit être forte.
Le lien enfant - parents doit être bien établi.

Les instincts primitifs ressurgissent. Le développement sexuel, énorme au moment de la puberté, est fortement contrôlé dans nos sociétés. L'adolescent se croit mature et prêt, mais ne peut laisser exploser ses fantasmes. Il doit contrôler ces sentiments d'amour, de haine. Le conflit parental est terrible, mais il doit rester sous contrôle. L'adolescent rejette et admire ses parents. Mais il s'en sait encore dépendant, ce qui complique tout.

Reconnaissance par le groupe

L'adolescent va fuir sa famille pour être reconnu par le groupe. Les voisins, le sport, les mouvements de jeunesse, la nation...pour enfin, un jour, avoir son groupe, sa famille. Le regard des autres est ici très important. L'appartenance à un groupe: vêtements, chaussures, musique, politique, look, coiffure...

Attention, extrèmes

Tabac * alcool * drogues * suicides * spiritualité * obésité

Restons cool

Toutes ces étapes de l'adolescence ne sont pas des états définitifs. Comme parent, il faut "surfer" sur ces changements et garder la tête froide. Les adolescents sont imprévisibles et extrèmes; il faut juste garder l'église au milieu du village et laisser passer l'orage. Calme et stabilité parental permettent seuls d'avancer. Tout en étant en révolution, l'adolescent a besoin de repères, de stabilité, de gardes fous.

Laissez exploser, dériver, se cogner, se tromper...

Mais, encadrez, aimez, soutenez, poussez

Soyez toujours là... sans trop y être.

Certains adolescents restent "ADO" longtemps, très longtemps, trop longtemps. Dans leur lit douillet, certains adolescents "refusent" la vie. Ils ont un contrat, un contrat d'apprentissage, un contrat moral. Il faut parfois les pousser hors de cet âge pour qu'ils comprennent la vie. Mais, il faut être patient et rester prêt à les aider plus tard.

 L'adolescent(e) et l'école

 L'école est un lieu magique et destructeur entre" la famille "et le monde des adultes. Professeurs, amis, groupes et nécessité de réussir. L'école donne une reconnaissance des compétences mais aussi la crainte de l'autorité et de l'échec.

Le professeur doit pouvoir être un ennemi terrible ou un modèle, un conseiller.

  • Performance, 
  • compétence,
  • adaptation,
  • connaissance...
  • exigences.

L'adolescent peut avoir très difficile de s'adapter aux exigences scolaires. Et s'il ne se sent pas reconnu il y a un grand risque de décrochage et de désinsertion sociale.

Un adolescent qui décroche, qui se ferme...
pensez à un Trouble Déficitaire de l'Attention ou  TDA/H

L'adolescent(e) et le suicide

Cri de souffrance,
Cri de désespoir,
Appel à l'aide

Le suicide est toujours le résultat d'une très longue histoire qui commence très jeune. Accumulation, multiplication de conflits. A un moment les choses débordent, tout casse, la crise déborde et ou bien l'adolescent(e) se sublime, se dépasse encore et sort de cette adolescence ou c'est le suicide, l'abandon.

L'estime de soi est très importante pour tout le monde, mais encore plus pour l'adolescent qui cherche sa place. Le jeune suicidaire a échoué, il ne se trouve pas, il se perçoit comme un échec, un raté, un coupable.

échec
pas de but
pas de place
échec scolaire
échec amoureux
manque de reconnaissance de et envers la société
rejet de la société
rejet des siens, de soi, de la vie
SUICIDE

 La famille tient une place énorme dans cette problématique, probablement la première place.Tous les problèmes familiaux sont très importants et générateurs de troubles. Mais des familles sans problèmes peuvent générer des suicidaires si le contrôle parental est excessif ou inadéquat.

Le déroulement suicidaire peut être rapide chez l'adolescent.

 • Analyse: inventaire des solutions possibles, analyse, essais. Généralement le suicide ne fait pas partie des solutions envisagées.

Idée de suicide: la mort apparait comme une solution possible...l'idée est rejetée, puis revient, s'installe. Les scénarios suicidaires sont envisagés, rejetés, construits.

Rumination: angoisse, inconfort, peur, manque de solutions. L'idée du suicide revient constamment.

Intensification:plus rien ne va. Le suicide apparait comme la seule solution. Les choses se mettent en place de façon précise avec un plan, une heure. Comme la solution est trouvée, l'adolescent peut parfois aller mieux jusqu'à l'événement précipitant.

Déclenchement: c'est la goutte qui fait déborder le vase, mais pas spécialement la cause profonde du suicide.

  •  Il est toujours possible de stopper le processus.
  • Personne n'a envie de se suicider.C'est un acte de désespoir.

Attention à tous ces petits signes qui annonce le suicide.

 Allusions à la mort

Menace de suicide

Auto-mutilations

 Troubles du sommeil

 Tristesse, indécision

Irritabilité, colère

Dévalorisation, mauvaise estime de soi

Troubles de l'appétit

Absence d'émotion

Retrait sur soi-même

Mutisme

Perte d'intérêt

 Traiter l'adolescent(e) seul est inutile. Il faut toujours impliquer la famille.

Et cette famille doit comprendre et accepter son rôle dans la génèse du suicide.

 

Etablir une bonne communication avec le jeune

Thomas Gordon identifie 12 freins à la communication que voici :

  1. Donner des ordres, commander : (Cesse de te plaindre, réagis !) Suscite la résistance, le comportement contraire, enlève de la responsabilité au jeune.
  2. Avertir, menacer : (Tu ne réussiras jamais ton année si …) Peut faire naître la rancœur, la colère, la révolte.
  3. Moraliser, prêcher : (La vie n’est pas rose, tu devrais dire merci pour tout ce qu’on fait pour toi …) Fait naître un sentiment de culpabilité, peut inciter l’ado à s’ancrer davantage sur sa position, à se justifier, à se défendre.
  4. Conseiller, donner des solutions : (Moi, à ta place, je …) Sous-entend que le jeune est incapable de résoudre seul ses problèmes.  Risque d’infantilisation.  Empêche l’ado de réfléchir et d’inventer ses propres solutions.  Risque de conduire à la dépendance ou à la résistance.
  5. Argumenter, persuader par la logique : (Tu as tort parce que …) Provoque une réaction défensive,  une contre-argumentation.  Amène parfois le jeune à se refermer sur lui-même et à ne plus écouter le message parental.  Il risque de se sentir incapable, inférieur

  6. Juger, critiquer, blâmer : (ce n’est pas possible, tu le fais exprès !) Il n’y a que toi pour faire toujours les mêmes erreurs …) L’ado est à priori stupide , « nul », ce qui coupe la communication et risque de créer des micro-mythes : « De toutes façons,  je suis un incapable, c’est ainsi et je ne peux pas faire autrement ».
  7. Complimenter, approuver : (Tu as raison, ce prof est nul !) Peut être perçu, si utilisé à mauvais escient, comme du paternalisme, une façon hypocrite et détournée d’obtenir tel comportement.
  8. Humilier, ridiculiser : (Superbe ton 2/20.  Quel talent ! Tu as fait de ton mieux !) Le jeune peut ne pas se sentir aimé avec le danger de détruire son estime de lui-même.  Provoque souvent des ripostes verbales et fait « monter » la température émotionnelle.
  9. Psychanalyser, diagnostiquer : (Ton problème à toi …) L’ado peut se sentir frustré, mis à nu, découvert.  Risque de rupture de communication par peur.
  10. Rassurer, consoler : (Ca ira mieux demain…) Sentiment provoqué chez le jeune : l’incompréhension.  Rassurer ne limite pas le danger parce que cela ne prend pas en compte la situation vécue par l’ado.
  11. Enquêter, questionner : (Qui ? Comment ? Pourquoi ?) Pour éviter de répondre à « l’inquisition » parentale, le jeune utilisera des réponses évasives, dilatoires voire mensongères.  Risque d’anxiété.
  12.  Dévier, blaguer, esquiver : (Tu es sûr ? Parlons d’autre chose …) Notre enfant peut croire que ses problèmes sont le fruit de son imagination, qu’ils sont banals, insignifiants, sans importance.

 

 

 




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